fatigue...(suite)

J'ai déjà, il y a quelques temps, écrit un article parlant du sujet,juste quelques petites choses à rajouter.

Lors de mon parcours, il m'est arrivé de croiser des gens qui se plaignent de fatigue, je ne peut qu'expliquer mon cas, il est difficile d'expliquer le ressenti d'une autre personne.

A la sortie du coma, après 5 semaines sans bouger, le moindre geste était épuisant, devoir se concentrer pour la moindre action demande beaucoup d'énergie.

Je me sentais comme un sportif qui doit courir un semi -marathon sans entrainement, forcément, je ne tiendrais pas la distance, mais, en bougeant tous les jours, les choses devraient s'améliorer, au même titre que le sportif qui s'entraine.

Au risque de faire hurler certain, je pense que, après un avc, on peut être fatigué de ne rien faire, et le fait de dormir souvent peut, dans certains cas, être une forme de refus de la situation, de relever des nouveau défis, une manière d'éviter tout effort, éviter un ennuis lors des journées devenues plus longues.

Je n'ai plus envie de faire des efforts, je vais dire que je ne suis pas bien, ainsi, je serais tranquille, je vais dormir, ainsi, je vais oublier mes problèmes un moment je ne .dis pas que tous le monde fait ça, mais j'ai pu croiser des personnes qui l'on fait.

C'est un peu comme au travail, qui n'a jamais vu des gens plus ou moins courageux.

Et cette manière de fuir les difficultés n'est pas la bonne, car au réveil, les problèmes sont toujours là, pire encore, par le fait de cette immobilité.

Il est vrais que chaque acte de la vie est devenu difficile, mais je reste convaincu que mettre une personne dans un lit, en hôpital ou en maison de repos, ou même dans une chaise roulante, n'apporte pas que de bonnes choses, je suis conscient que certain n'on pas le choix, mais quelques pas dans un couloir n'ont jamais tué personne.

Je ne vais pas me faire des amis avec cet article, mais c'est du vécu, comme à chaque fois, avec de la franchise, une bonne façon de s'en sortir, être franc avec sois -même.