/image%2F0676841%2F20170421%2Fob_7917c1_livre.jpg)
en raison de l'aphasie qui peux survenir, après un avc, 3/4 des victimes ne parleront plus du tout ou très peu, il m'est arriver de croiser des victimes pourtant très intelligentes (cela n'entre pas en ligne de compte) et qui après l'avc pouvait juste dire "oui" ou "non", en plus des autres problèmes, cela ne devait pas être facile pour eux,
le plus souvent, c'est juste des difficultés de parler qui se passe, et le danger, et c'est humain de réagir ainsi, le danger dis-je, c'est de ne plus oser parler par gène ou timidité, alors qu'au contraire, comme pour le reste, il faut travailler ça tous les jours, je constate que certains jours que je passe seul, et bien le lendemain, j'ai plus de mal à parler, c'est pour cette raison que j'ai décidé de lire tous les jours 2 ou 3 pages d'un livre à voix haute pour compenser ce manque, et, ça marche bien, mis à par les voisins qui doivent se dire que le dingue d'à coté c'est moi, parle tout seul, c'est facile, et utile
je me souvient, a la sortie du coma, quant j'ai appris ce qui m'était arrivé, et la gravité de la chose, je n'avait pas envie d'en parler à mon entourage et j'ai décidé carrément de me taire, plus un mots à personne, pour éviter de répéter 10 fois la même chose, plus un mot, les médecins ne comprenait plus, étant droitier et l'avc s'étant produit à droite dans la tête, en principe les zones s'occupant de la parole ne pouvait être atteintes et donc, je devrait parler, ils venait dans ma chambre, demandait à mon épouse, et alors ? il parle ?
non, toujours pas, ils demande alors, vous êtes sure qu'il était droitier ? mais oui, sure dit-elle, enfin, je pense bien, elle aussi commençait à douter et moi j'était là au milieux à les écouter mais sans vouloir répondre puisse que j'avait décidé de ne plus rien dire, cela ne m'a pas empêcher de bien rire pour moi seul, j'ai tenu comme ça 15 jours sans un mot, et depuis, je me suis bien rattrapé, au dire de certain, je n'arrête plus
et le miracle de la maladie, je suis maintenant désireux de me lancer dans l'animation de débat où je parlerait de mon expérience dans la maladie, j'était pourtant quelqu'un de discret et jamais je n'aurait pris la parole devant des gents, j'aurait au moins gagné ça....