Le deuil de la vie d'"avant"

Quand une personne est victime d'un avc ou d'un traumatisme crânien de toutes origines, ait, accident, tumeur ou autres, celle -ci se trouve fort démunie, certains évoquent un tsunami dans les vies.

Toutes ou presque, vont avoir beaucoup de difficultés  à accepter de ne plus être tout -à -fait la même personne, toutes vont découvrir, par la force des choses, la dorénavant difficulté d'accomplir les actes les plus simples de la vie.

Le premier, dès le lever, le dernier, au coucher, et tous ceux qui se situent entre des deux deviendront autant de combats quotidiens.

Et pourtant, ce qui pourrait vaguement ressembler à l'enfer sur terre doit, devra, un jour ou un autre, être accepté, psychologie, résilience, courage et plus que tout, travail sur soi -même, un long processus qui doit être déclenché avec ou sans aide pour ne pas vivre dans la révolte permanente, pour vivre bien, heureux, malgré tout.

Et pour les plus forts, arriver à s'organiser une vie à l'opposé de ce qu'elle était avant, même s'il n'est pas question ici d'une competition, les plus forts peuvent toujours tirer les moins forts vers le haut, quoi de plus motivant que savoir que certains s'en sortent bien ?

La vie d'après, si on se bat pour, peut être meilleure que celle d'avant... à bon entendeurs. même si cela ne sera pas facile.