amertume.

De temps à autres, il m'arrive de repenser à ce parcourt, il fut long, difficile, j'ai fait de belles rencontres, des moins belles aussi, j'ai beaucoup appris de la vie.

Il y a quelques heure, après avoir surpris dans un magasin, une conversation de gents qui parlaient de médicaments.

J'ai alors resongé à mon arrivée en clinique de rééducation, 1/5 mois après cet avc, avant, j'étais quelqu'un qui ne prenait jamais de médicaments, et, à mon arrivée donc, les médecins se sont empressé de m'en prescrire un tas, d'abord pour lutter contre les causes du problème, jusque là, tout me semblait normal.

Mais ont suivit d'autres, moins normaux ceux -là : des anti -spastiques alors que je ne l'était pas du tout, mais il est vrai que la plupart des cas le sont, c'est assez simple, tout l'hôpital recevait les mêmes, dans la notice était écrit "risques d'épilepsie", et bien, tout l'hôpital l'était.

on m'obligeait de faire une sieste, résultat : la nuit, je ne dormait plus, j'en parle aux médecins qui trouvent la solution : des somnifères.

si vous lisez la notice, y est écrit : tendances suicidaires, quelques semaines plus tard, je fait une tentative de suicide...

Les mêmes médecins alertés me prescrivent encore plus de somnifères.

Je précise que tous ces médicaments ont été prescrits sans explications, m'arrivaient déballés, je ne savait donc pas ce que j'avalait, et encore moins ce qui était écrit sur les notices.

Tout cela s'est déroulé en Belgique aux xxi ième siècles dans une hôpital très bien coté et qualifié de "à la pointe des connaissances actuelles".

Moi, je ne suis pas médecin, mais je dit : il y a du boulot.