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juste après un avc, la plupart du temps, la victime est totalement dépendante des autres, ce qui peut certaines fois générer des problèmes (cf abus de faiblesse, etc) mais c'est aussi une situation très embêtante pour la victime, et pour l'entourage, et, je parle ici de mon expérience, chaque palier qui est à franchir, est difficile à passer,

je prend pour exemple ma sortie d'hôpital, quant je me suis retrouvé seul, dans cet appartement, au début, après 1 ans d'hôpital où on fait tout ou presque à votre place, j'ais eu à ce moment quelques pensées négatives, à savoir, vais-je y arriver ? pour une personne sans problèmes, ça peut sembler bizarre, mais avec ce qu'il reste de cerveau à ce moment, ce défi n'est pas facile, pour au moins 3 raisons : difficultés morales, physiques, et souvent un grand manque de confiance en soi

et ensuite, quant tout ca est réalisé, une certaine fierté arrive, peut-être est-elle déplacée, je ne me pose pas la question, je sais juste que c'est là qu'il faut arriver, à l'autonomie totale, pour moi, parce que ça me convient mieux comme ça pour la société ensuite qui, malgré toutes les aides possibles, n'est pas prête, ou n'a pas l'envie de fournir assez de moyens qu'il faudrait dans ces cas

ce cap franchi, un autre défi se présente à moi, je bénéficiais jusqu'il y a peu de visites d'aides familiales, devenues rares à la fin, ce cap est à franchir aussi : terminé les aides, tout, tout seul, la vraie vie, quoi, 2 ans et demi de travail, voilà un beau cadeau, qui aurait parier 1 centimes sur moi il y a 2 ans et demi ? pas grand monde, je pense, ceci est un message d'espoir pour les victimes futures

quoi qu'on vous dise, croyez en vos chances vous y arriverez, s'est possible, je peut en témoigner, il y a bien une vie après un avc, et elle est belle, si vous voulez...